Le jour où sa grand-mère lui apprend l’existence d’un souterrain au fond de la cuisine, notre jeune héro n’imagine pas dans quelle aventure cela va le propulser, en compagnie d’une mystérieuse toute petite fille aux cheveux rouges.
Une équipé singulière qui nous entraine sur un chemin initiatique au parfum de tendresse, sous le signe de l’aventure, de la découverte et du partage, autour de l’amitié, de l’étrange étranger, de la tolérance, de l’ici et l’ailleurs, de ce qu’est grandir et vieillir …
Roman jeunesse en quête d’éditeur…
Resumé:
Un soir à table, Grand-Mère a dit « mes enfants je veux pas être un poids pour vous » et ça m’a fait drôle parce qu’elle disait « mes enfants » mais elle parlait à mes parents.
« Je vais aller vivre dans une maison de retraite. »
Je ne savais pas ce que c’était et ils m’ont expliqué que c’était un endroit pour que les gens âgés puissent se reposer après avoir travaillé toute leur vie. Qu’on s’occupait d’eux, qu’ils n’avaient plus besoin de faire le ménage, ni de cuisiner, ni rien de tout ça.
Qu’ils pouvaient chanter des chansons, jouer aux jeux de société et regarder la télé toute la journée.
Même si j’étais vraiment triste qu’elle s’en aille, j’ai pensé que c’était bien chouette pour Grand-Mère de partir vivre dans un endroit comme ça.
Quelques jours avant qu’elle ne quitte la maison, j’étais seul dans la cuisine avec elle.
Elle m’a dit « mon chéri il faut que je te parle de quelque chose d’important. »
Elle n’avait pas besoin de préciser que c’était important parce que je le savais déjà vu quelle m’avait appelé « mon chéri ».
Parce que Grand-Mère elle me donne plein de petits noms comme mon joli poussin, mon canard vert ou mon trésor des îles… Mais quand elle m’appelle « mon chéri », là, je sais que l’heure est grave…
Et elle m’a confié le secret du souterrain.
Elle est allée jusqu’au placard du fond. Elle a tiré des seaux, des brosses et des serpillières, un escabeau qui n’avait pas dû servir depuis des années, et elle a dégagé une vielle porte couleur de mur, bien camouflée.
Derrière il y avait trois marches qui descendaient dans le vide.
Et plus loin je ne voyais rien, rien qu’un grand trou noir…