Mon grand-père était jardinier et il m’a transmis son don des « pouces verts ». Aussi je passe beaucoup de temps de mes loisirs à cultiver mon jardin… Récemment, en taillant mes plantes pour prendre soin d’elles avant l’entrée dans l’hiver, je laissais mes pensées aller en une méditation flottante. Je songeais à lui, et à cette phrase qu’il disait souvent : « On ne fait pas pousser une plante en tirant sur sa tige.»

Et il m’est apparu soudainement, à quel point mon métier de coach avait beaucoup à voir avec le sien : Pour aider une plante à grandir, il est impossible de la contraindre. Il faut favoriser les conditions nécessaires à son épanouissement : lui permettre de s’implanter dans un terrain favorable, lui procurer l’exposition lumineuse qui correspond à son besoin, respecter l’amplitude de température où elle peut vivre, l’arroser ni trop ni trop peu et au bon moment, enlever les feuilles mortes et les branches superflues pour lui permettre de laisser pousser du neuf …

Bref, on accompagne la nature. Un coach accompagne la nature humaine. Il soutient ses clients, en respect de leur écologie – c’est à dire de leur relation avec leur environnement, en étant attentif à leurs besoins et à leurs rythmes. Ils les aident à s’adapter au terrain, à comprendre comment croître dans le contexte qui est le leur. Et si certains ont du mal à se valoriser, coach et jardiniers savent bien, eux, que, comme l’a dit Ralph Waldo Emerson, « une mauvaise herbe est une plante dont on a pas encore découvert les vertus… »

Un coach permet à chacun de reconnaître ses qualités, pour gagner en confiance, valoriser ses compétences et développer ses potentiels.